…atelier ouvert de Joachim Séné, écriture…
Je relis un de mes textes, ancien, si daté, j’en reconnais les marques que le temps n’a pas su effacer : tics, tournures alourdies par trop de verbes dans la même phrase, une absence de simple-et-direct ou au contraire quelque chose de trop vite où il faudrait prendre son temps. Se dire qu’heureusement, voir ça, montre le progrès, le chemin parcouru ; et se dire dans le même temps, qu’en ce moment même, les textes écrits ont des faiblesses que je ne verrai que dans cinq ou dix ans, c’est à dire trop tard.