…atelier ouvert de Joachim Séné, écriture…
2 octobre 2010
Le verbe gésir, qu’on connaît dans "ci-gît", est défectif, c’est à dire qu’il manque des cases à sa conjugaison, comme paître, esseuler…
Ne peut-on pas dire, de quelqu’un que l’on maudit : "pourvu qu’il ne gise pas en paix" ?
Étrange circonflexe sur l’"il gît" du présent de l’indicatif. On dirait du subjonctif (comme "qu’il prît", quand on a à l’indicatif "il prit"). Comme si, même visiblement étendu, rien n’était sûr, il git au ciel ou il git en enfer, on ne sait, alors il gît.
Ce à quoi Franck Garot me répond que "le circonflexe amène le passé, pas uniquement le subjonctif... Ici, j’imagine que ça vient d’une vieille conjugaison en ’il gist’."