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Faim future

vendredi 16 avril 2021

4 avril 2021

Ici : Une équipe américaine a développé un nouveau modèle qui prend en compte des données météorologiques et qui examine la productivité agricole avec - ou sans - les effets du changement climatique. Selon eux, le changement climatique a ralenti la croissance de la production agricole mondiale. Depuis 1961, elle a ralenti d’environ 21%. C’est encore plus grave dans les régions plus chaudes : l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes voient une réduction de leur productivité de 26 à 34%. Certes, des progrès technologiques ont su augmenter les rendements. Mais malgré cela, aujourd’hui nous cultivons moins de nourriture que dans les années 60. 

Après les pandémies, je me demande s’il y aura des famines, et à quoi ressemblera une famine au 21e siècle ? Une famine globale et urbaine, provoquée par la logique capitaliste puis gérée par les mêmes pouvoirs, et un peu partout dans les pays dits développés ou en voie de développement. Encore un moyen de s’enrichir plus, pour qui cette fois ? Mourir : on sait qui mourra en premier. Quels seront les éléments de langage adaptés pour justifier tout cela ? Les excuses, les justifications ? Comment les partis de gauche trouveront encore le moyen de s’effondrer un peu plus ? Comment seront falsifiés les faits pour influencer les députés et dans quel but ? Ou sans but autre que l’enrichissement (matériel et symbolique) avec cette simple bêtise, cet aveuglement, la volonté de vouloir faire-quelque-chose [1] ? Et, pour mettre enfin un terme à cette gestion, à quoi ressembleront les révolutions du 21e siècle ?

Notes

[1Extrait de l’article : L’épidémiologiste et ancien directeur général de la Santé William Dab voient deux interprétations possibles : « Une intention politique de manipuler les parlementaires, ou une incompétence de conseillers qui ne savent pas faire la différence entre une prévision et une projection. Les deux explications ne sont pas excluantes. Je ne suis pas persuadé qu’il y ait dans les cabinets actuels des compétences capables de distinguer ces enjeux. L’important me semble t-il est que le 27 janvier, par Piarroux et le conseil scientifique, l’exécutif avait les éléments en main pour décider de freiner l’épidémie et qu’il a choisi l’homéopathie plutôt qu’un traitement d’efficacité démontrée ». 

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