C’est fait
mercredi 29 novembre 2023
29 octobre 2023
La programmation à un mois, je crois, permet d’oublier le texte, ça remplace la publication, parce qu’il faut cliquer sur "publier", et le passage du brouillon au public se fait, bien que le texte reste caché. Un effet de trop-tard-c-est-fait-alea-jacta-est. C’est le même effet produit par le vernis numérique, que j’utilisais jadis. Double mouvement, écrire obligatoirement dans la journée, parce que c’est urgent et important au moment de l’écrire, puis publier loin dans le temps, pour prendre la distance, le recul, voir juste un texte parmi d’autres, peut-être pas si important que ça ; la question elle-même s’oublie.
Le Covid a modifié ma perception du temps long. En année, s’est-il écoulé deux ans ? Cinq ans ? Plus ? Et après ? A un moment, il y a eu quelque chose, comme un espoir, une issue qui se dessinait dans l’ombre totale du monde. Cet espoir il a combien, trois ans, mille ans ?
Dans la forêt, le soleil déclinant, à travers les feuilles ternes et jaunes, laisse des taches brillantes, un vert brillant mêlé au jaune vif, comme un bonbon au bout de l’allée.