Chiffrer le corps et l’esprit
vendredi 22 mars 2024
22 février 2024
Le RER s’arrête après une station, il faut en changer. L’heure de pointe pique. Je vais à l’APEC. La conseillère conseille. Je conclus qu’il me manque pas mal de choses. Comme des appétences, ou quelque chose qui me rende unique. J’imagine les millions de travailleurs de ce beau pays qui est le nôtre, et de tous ses voisins, tous uniques, c’est incroyable. La motivation, certes. Des réalisations probantes. Mais probantes pour qui ? Il faut me recenser. "Chiffré, c’est encore mieux". Je note le mot "situationnelle". Concrètement, une formation, un bilan, un changement. Donc un financement, pour la formation. Il y a un droit à cela, mais qui implique un mot de passe à récupérer, je le sens.
Le métro circule mieux.
Je dors assis sur un banc de salle d’attente. La salade est au riz, c’est ça d’arriver en avance pour le rendez-vous, mais en retard sur l’heure de midi. Il y a la même fuite au plafond, et une alèse pareillement disposée dessous. L’étonnement est moindre sur mon symptôme, ici à la Pitié qu’à la Salpêtrière, où l’interne ne croit pas vraiment aux signes de rétablissements matinaux. Il faut dire que je vois moins double le matin, et autant double le soir. Que conclure ? Lui dit que bof. Cependant que ça va un peu mieux (c’est l’après-midi) qu’en janvier, d’après la mesure de champ visuel, et ça, c’est chiffré.