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Contre-feux poétiques

samedi 24 février 2024

24 janvier 2024

Circulations infernales d’informations. Voilà, j’écris un texte sur le trajet des nerfs (ce qui pourrait faire un titre). Je lis d’un œil, non, de près je peux lire des deux, mais c’est difficile, un peu de côté, je lis Léa V. de Jérémie Lefebvre, chez inculte, drôle, ça emporte dans un délire, dans deux délires, puis trois, je me laisse emmener en spirale de langue, vertige qui y est également politique, par ce livre dont les phrases vont, comme disait Maryse Hache quelque part, jusqu’au bout des lignes, ce qui fait du bien à lire, c’est pas si commun, que ça peut encore exister ce genre de texte, et d’ailleurs je continue de poster des extraits de livres de poésie contemporaine comme contre-feu.

La raciste Loi immigration censurée à moitié par le Conseil constitutionnel.

La polémique Amélie Oudéa-Castéra du jour est que non seulement l’école fondamentaliste Stanislas, mais en plus, titre Médiapart :

Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix des classes non mixtes pour ses fils à Stanislas. Et non, ce n’est pas de la non-mixité militante comme dans le féminisme ou l’anti-racisme.

Alors que des classes mixtes garçons-filles existent à Stanislas, Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix, pour ses enfants, de la non-mixité, d’après nos informations. Une décision qui interroge car la ministre est chargée de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école.

[...]

Ancien élève de classes non mixtes à « Stan », durant tout son collège, Hugo témoigne de ce climat auprès de Mediapart : « On avait vraiment une doctrine hyper intégriste où la femme, c’est la tentation. Les relations entre les filles et les garçons sont entièrement considérées à travers le prisme du potentiel sexuel et donc du péché. Et c’est imputé aux filles. Donc on n’avait pas le droit de leur parler. Déjà, on n’est pas dans le même bâtiment qu’elles, on ne les voit jamais. C’est compliqué quand on retrouve des filles en seconde… Il y a un peu une frustration, une obsession et des questions : “Qu’est-ce que c’est une fille ? ”… Je n’ai jamais autant entendu de blagues sexuelles qu’à Stan. »

Donc, je reste dans les polémiques, les débats, je ne sais pas pourquoi. Scroller, scroller. L’algorithme m’emmène jusqu’où ? Jusqu’où tombe-t-on en bas du scroll infini de l’enfer ?

Parfois sur quelque chose, mais c’était en scrollant le monde physique, à la médiathèque. Je découvre la première apparition de Lucky Luke de Morris, datant de 1946, dans Spirou.

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