Eclaté
mardi 2 novembre 2021
20 octobre 2021
J’ai un carnet où je prends note de ce journal éclaté, où j’ai peut-être écrit cette phrase où j’écris au stylo que j’ai un carnet comme si je le tapais dans l’interface de mon site, et où je me rends compte, aux dates, de la difficulté à suivre une idée, une phrase, un texte. Les dates de textes, phrases, trucs, entrecoupées de dates de prises de notes sur telle source de financement possible, sur un rendez-vous téléphonique. Il y a aussi des creux dans les dates. Et puis :
On soumet une différence de potentiel (U) continue à un objet (en V) : on provoque alors une circulation de charge électrique quantifiée par l’intensité du courant (I, en A). Si I existe (≠ 0) alors R = U/I
Je voudrais écrire des choses méchantes, ou au minimum négatives sur certains livres, voire constructives mais je n’aime pas dire du mal, ou alors je sais qu’on ne dit pas assez de bien de ce livre, je ne vais pas commencer par en relever les faiblesses, n’est-ce pas ? Et je sais qu’il faut passer à autre chose.
C’est parfois la muzak qui interrompt. La phrase dans la tête, et le temps de la noter, le bruit de paroles autour, de l’écran au fond de la salle, ou de la bande-FM qui tape. Plus pouvoir penser, pas savoir se faire de bulle.
Mon ancien site va sans doute disparaître si je ne fais rien. Pas seulement du fait de la patine numérique, mais d’un manque d’entretien. J’ai déjà perdu les accents et caractères spéciaux. Il me paraît plus lent, comme rouillé, ou affaibli, comme une pile.
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Devant moi dans la file d’attente de la boulangerie-salon de thé, un type demande "une baguette, et le journal". Il n’a pas besoin de préciser lequel, c’est à noter, ça.