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Les journaux de salle d’attente

jeudi 20 février 2025

19 février 2025

Le matin, le cabinet dentaire n’a pas allumé BFM : les trois écrans sont éteints. Il suffit peut-être de demander, parfois. Par exemple : arrêtez d’être raciste. Il faudrait essayer plus souvent.

Dans les salles d’attente depuis 2020, il n’y a plus de table basse recouvertes de journaux de droite d’il y a six mois.

Le 19 février 2000, les iraniens se rendaient aux urnes, pour choisir le Parlement de la République islamique. Les syndicats de police s’opposaient à l’enregistrement des gardes à vue. Enrico Macias était pris dans le guêpier algérien pendant sa tournée de retour au pays. Axa continuait son lobbying pour privatiser un maximum de remboursements d’assurance sociale, et l’affaire dite des handicapés jetait une lumière crue sur les pratiques de Claude Bébéar. Un couac avait eu lieu la semaine précédente, après la conférence de presse de Catherine Trautmann, en lien avec le Palais de Tokyo. Tandis que, dans sa chute liée au scandale Elf, Roland Dumas portait atteinte à l’autorité du Conseil constitutionnel.

Quant au 18 février 1900, L’Indépendant du Blanc (Indre) publiait un filet intitulé, eh oui, Les Câbles sous-marins :

Dans l’exposé de son projet de loi sur les câbles sous-marins, le Gouvernement est d’avis qu’il est préférable, au point de vue des intérêts du Trésor, de faire construire aux frais et pour le compte de l’État, les lignes comprises dans le programme et qui ne seront pas rachetées.
Les travaux seraient exécutés par l’industrie privée française sous le contrôle de l’État, et l’exploitation des lignes ainsi établies seraient remises à des Compagnies.
On sait que ce sont les événements du Transvaal qui ont fait ressortir que l’Angleterre est maîtresse des réseaux télégraphiques du monde, et que la France ne possède qu’un petit réseau desservant les Antilles et l’Amérique du Nord.

Miss Macintosh, ma chérie, de temps en temps :

Au cours de ce voyage, nous étions passés devant de nombreuses et curieuses œuvres architecturales de l’art rural, une gigantesque cafetière au couvercle ouvert sur le ciel, un wigwam qui était une boîte de nuit et où, sous un chêne dénudé, était ficelé un buffle mélancolique, incongru comme le linge délavé sur le fil. Nous étions passés devant une éolienne, une tour penchée, l’Arche de Noé, la vieille femme qui vit dans une chaussure, mais c’était à des miles d’ici et maintenant il n’y avait plus d’autres bâtiments que ceux de la distance amorphe, les petites maisons aux toits bas, minuscules comme des ruines de nids d’oiseaux, un visage d’un enfant derrière quelque vitre proche, l’individualité effacé par la grisaille aqueuse du Midwest, le train aussi petit qu’une maquette de train électrique traversant un pont.

Un an plus tard, mes indemnités sont tombées ! Artistes et auteurices, si vous avez perçu, au cours de l’année civile précédente, des revenus au moins égaux à 600 fois le montant du SMIC horaire en vigueur, c’est votre droit que de pouvoir être arrêté•e et indemnisé•es.

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