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Non-promenade

lundi 12 mai 2025

11 mai 2025

Je voulais aller marcher au bord de la Marne. Et puis je n’ai pas bougé. J’ai lu Thomas Clerc sur mon balcon, sous les vols piqués des martinets. Paris, musée du XXIe siècle - Le 18e arrondissement, paru l’an passé, à écouter chez Pierre Ménard, où vous pourrez lire en extrait deux impasses, un passage et une rue. À la fin du livre, il y a un index qui permet de choisir où lire, où se promener. Par exemple, Place Clichy, que je connais bien, se trouve page 459, au début d’une partie V. L’auteur y entre avec un écho à un début bien célèbre (où les personnages prenaient forme Place Clichy).

Place Clichy. Ça a débuté comme ça. J’ai débouché de la station Place de Clichy (ligne 2, la plus belle de Paris, à cause du métro émotif aérien) depuis La Chapelle, et je me suis retrouvé sur la grande place ovale, aérée, avec la statue du Général Moncey, défenseur de Paris. J’étais en lisière du 17e, du 18e, du 9e et du 8e, au milieu de quatre arrondissements (c’est rare), j’ai pris ma respiration, et je me suis dit : "Allons-y".

Quelques lignes plus loin, il est fait mention du Wepler, le grand café chic, mais je ne trouve pas ici le renvoi à une mention antérieure du café, que je dois rechercher, et que je ne trouve pas tout de suite, parce que je la cherche au tout début (j’ai commencé ma lecture ce matin) alors qu’elle se trouve page 537. Ma confusion vient du fait que j’ai suivi certains hyperliens du roman, par exemple dans le cas présent, à la recherche des occurrences de "Bruno Gibert", ami de l’auteur s’étant marié dans ce café, mentions indiquées page 27 qui m’ont permis de sauter directement page 537 :

Le Wepler, un des derniers bastions d’élégance dans ce coin où la malbouffe attaque, notamment de l’autre côté de la Place, fait une sorte de bouclier.

J’avais gardé mémoire de cette phrase en la situant au début du livre où j’en étais encore, et non dans son dernier quart. Bref, j’ai flâné, j’ai rêvassé. On peut s’amuser aussi du fait que les multiples occurrences du café Wepler annoncent peut-être déjà une occurrence supplémentaire, non du fait d’une balade de l’auteur mais par l’obtention du Prix Wepler, à l’automne 24. On lira avec intérêt le discours prononcé par l’auteur pour l’occasion, il revient sur certains lieux, dont le café (que j’apprécie de mon côté pour l’absence d’écran, de musique, de bar et moins pour le prix du café) : "cette magnifique brasserie Wepler, la plus belle de Paris", ici. Je retourne à ma lecture, dans un livre que j’ai arraché en bibliothèque.

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