Nouvelle direction
jeudi 27 janvier 2022
9 janvier 2022
J’ai rêvé que je considérais la gravité comme une dimension spatiale supplémentaire. Parce que je voyais l’image de la toile cirée (2D) que des boules déforment, boules-planètes qui devraient être des disques pour rester dans l’analogie 2D qui explique un monde 3D, comme une carte, mais on voit souvent l’image avec des planètes et le soleil pour ce que ça représente pour nous, expérience que l’on peut reproduire chez soi avec un peu de matériel ;
et que l’on peut représenter maintenant sans l’image intermédiaire de la toile, avec une animation 3D. Et cette déformation de la toile, qui se creuse, se fait dans une dimension supplémentaire, celle qui nous permet de visualiser, comme l’expliquait Einstein, que les rayons lumineux suivent cette courbure. Or, cette courbure correspond à la masse et se fait dans une dimension autre que celle des objets considérés vu le dispositif mais dans le rêve j’imaginais que c’était la réalité, qu’il y avait une distance qui augmentait en fonction de la masse des choses, une distance que nos sens 3D ne voyaient pas, mais observaient sans tout à fait comprendre, et je calculais la courbe de déformation en l’association à l’accélération de la gravité, G. Je pensais ensuite traduire les formules connues de Newton à partir de là, en partant de cette déformation, voir si l’on retrouvait les formules connues, y compris celles de la relativité générale. Au réveil je trouvais des articles contestant cette vision possible des choses, mais peut-être se trompent-ils eux-mêmes ? La gravité n’est peut-être ni une force ni une particule, mais une direction dans un espace déplié en plus de trois dimensions. Je me rendormis.
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Je considérais l’autre jour le nombre 100 et son importance dans notre culture dont la base est 10. Je me représente le nombre 100 au bout de quelque chose qui ressemble à une règle, comme une règle de 1 mètre. Un bout après lequel il y a les autres nombres mais d’une autre couleur. Jusqu’à 100 c’est plutôt clair, ensuite c’est plus sombre. Le nombre 100 est souvent utilisé pour signifier la totalité. Pourquoi 100 et pas 10 ? 1000 ressemble à un nombre riche, brillant, plus complet encore, qui déborde de lui-même. Le nombre 1 est merveilleux. C’est à partir de lui que les autres entiers sont possibles. Les nombres flottants ne sont-ils pas une fiction, que l’on écrit à l’aide d’une virgule ? Je déplace la virgule et je trouve l’entier correspondant, c’est tout. L’infini entre chaque entier, est à nouveau un nombre entier. Tout l’Univers est un nombre, qui pourrait être le nombre 1. Ce nombre est merveilleux parce que partout dans l’Univers, si un être vivant prend un objet, il a le nombre 1. Et s’il prend un autre objet, il a 1 + 1 = 2, peu importe son "2" à lui, ce sera toujours un 1 et un autre 1 à côté. Mais on ne saura jamais comment on compte à dix ou mille années lumières de chez nous.
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Le restaurant indien affiche "Nouvelle direction", je ne vois pourtant pas le bâtiment bouger du moindre centimètre, c’est ridicule.
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J’ai parfois l’impression que le monde m’a déconnecté de lui.