Programme spatial
mercredi 6 décembre 2023
6 novembre 2023
Sur Internet, c’est très grand, on trouve tout, comme les codes sources des programmes en assembleur embarqués sur les missions Apollo. L’assembleur, c’est le langage le plus proche de la machine, les instructions sont en lien étroit avec l’architecture électronique, processeur, mémoire, bus de transfert de données, périphériques accessibles etc., et ressemblent à des acronymes, traitent des données et opérations binaires, ce genre de choses. C’est très difficile à lire et la plus grande partie des programmes est faite de commentaires explicatifs. Je ne comprends rien à ce qui est écrit, mais c’est la beauté du programme sauvegardé, accessible, que je montre.
Récemment, une équipe de la Nasa a envoyé des mises à jour corrective sur les sondes Voyager 1 et 2, lancée en 1977, et qui ont quitté le système solaire.
Sortie de la zone d’influence du soleil/ Nasa
Ensuite, où irons nos créations ? Tout ce qu’il y a sur Terre. Deux sondes seront épargnées, avec leur contenu, un état arrêté de l’humanité. Il faudrait pouvoir envoyer non pas seulement des correctifs, mais des mises à jour culturelles du contenu des sondes.
Il faudra aussi adresser les questions lycanthropiques : en cas de mission lunaire, que se passe-t-il si un membre d’équipage est un loup-garou ? Le jour lunaire dure deux semaines terrestres, et c’est d’un certain point de vue, pour un loup-garou sur sa surface, une pleine lune permanente. Quel carnage cela pourrait être, une transformation aussi longue : 15 jours terrestres pleins au lieu d’une seule nuit... La NASA s’est penché sur la question, dans le cadre des prochaines missions lunaires Artemis, on n’est jamais trop prudent.
Ainsi, lorsque nous disons que la lune est pleine, en réalité elle n’est pas en exacte opposition au soleil dans le ciel, mais légèrement décalée, généralement de quelques degrés. Cela soulève aussitôt une question : de combien la lune peut ne pas être totalement pleine, pour déclencher quand même la lougarisation ? Cinq degrés ? Dix degrés ?
— Phil Plait in Scientific American