Révolutions
dimanche 4 février 2024
4 janvier 2023
Il y a 8 ans (déjà...) sortait Mathias et la Révolution de Leslie Kaplan, où quand la pensée politique s’invitait dans la langue de tous les jours, grâce au théâtre, comme une main surnaturelle venue toucher le quotidien pour le rendre révolutionnaire, et c’était quelque mois avant les Nuits Debout, et un an et demi avant les Gilets Jaunes. Je me souviens de ces journées d’espoir [1] et j’avais écrit une entrée de ce journal dans mes Fragments, chutes et conséquences, Regarder la Révolution qui nous regarde, entrée illisible à cause de la patine numérique, ce temps qui passe, qui oublie tout.
La question n’est pas pourquoi des émeutes, mais plutôt pourquoi pas d’émeutes.
“No justice, no peace.”
On recommencera sans cesse à oublier.
[1] Pour le mouvement Nuit Debout, surtout, qui n’était pas infiltré jusqu’à la l’os de révolutionnaires fascistes, mais manquait sans doute d’être ancré dans la population la plus pauvre et exclue, ce qui a valu à ce mouvement d’être critiqué, moqué, parce que pas assez révolutionnaire, pas assez radical ; sans doute mais son organisation par la parole était un espoir bien réel.