Se frotter les mains
dimanche 24 décembre 2023
24 novembre 2023
Marre d’écrire inquiétudes politiques géopolitiques, étant tout petit tout rien. Reste la question du que faire en cas de, et j’écris que 1940, 1941, 1942, et que dans ces années-là, des gens qui ne s’y attendaient pas, car on ne s’y attend jamais, une voisine a ses parents à Kiev, qui ont leur vie là-bas, elle s’inquiète pour eux, ils viennent passer les vacances puis repartent, on ne s’y attend pas, un enfant de quatre ans ne s’attend pas à être pris en otage, et ainsi de suite, et sans doute que le mieux, enfin, la logique humaine, c’est de vivre la vie du jour, et quand l’impossible arrive, on sera nous ce jour-là comme on l’était la veille, pas de doute.
Un site web hébergé en Lituanie, par une société dirigée depuis Puteaux et Buckingham Palace Road, London, par un type qui s’appelle Coffre, dans le domaine du tourisme, publie un article sur une privatisation promise par le nouveau président argentin, un article écrit en se frottant les mains.
Javier Miles souhaite privatiser la compagnie nationale Aerolineas Argentinas. Mais il devra faire face à l’opposition de certains syndicats. [...] Javier Miles va donc devoir trouver une solution logique pour réduire le financement de la compagnie par les contribuables argentins. Il reste à savoir quelle solution sera mise en place. Par le passé, l’Espagne et les États-Unis se sont affrontés sur ce dossier.
Ce qu’écrit Clausewitz : "la guerre, c’est la continuation de la politique par d’autres moyens", est repris par Lénine qui explique comment la guerre impérialiste de 14 est précisément, sous toutes ses formes, la continuation de l’exploitation des travailleurs, des ressources, et le besoin d’étendre les territoires, les marchés, les colonies, pour toutes ces raisons. J’essaye d’intégrer une dimension d’essai à RRK, en parlant de la guerre comme construction humaine, politique, parce que, quand ça arrive, on en parle, et nous, en 2023, on en parle aussi. Dans mon livre, j’essaie de construire quelque chose, de partir de là d’où je partais sans information, connaissance, réflexion préalable, de l’idée romantique que la guerre est inéluctable, que c’est quelque chose qui suit l’humanité et dont on ne peut se défaire, avant de comprendre, par l’écriture, qu’il s’agit d’un objet politique qui vient du temps de paix, et qu’en temps de paix, la guerre contre les exploités, les masses, la nature, les étrangers, tout ce que les lois bourgeoises font, c’est déjà bel et bien une guerre, et que la guerre armée est la poursuite de ces buts quand les autres moyens ont été épuisés.