Tout un tas
jeudi 6 février 2025
5 février 2025
Tous ces gens qui mangent le midi, au centre commercial, toute cette nourriture préparée, qui attend, chaque jour, premier service, deuxième service, dans tous les restaurants, et dans le centre-ville aussi, c’est plein partout, tout le temps, tous les jours, mais tout ce que ça fait, additionné, comment est-ce possible ? Et tout ce que les gens mangent non publiquement, chez eux, derrière chaque fenêtre, de chaque immeuble... Et ça, trois fois par jour, toute l’année. Et les goûters et les en-cas. Et si on entassait tout, toute cette matière, chaque jour devant la Mairie, par exemple, ça ferait une montagne de nourriture... Comment peut-on manger tout ça ? Et le pire, ce serait, devant cette masse informe, l’absence des repas de celleux qui n’en ont pas chaque jour. A presque 70000 habitants, en imaginant, arbitrairement, un certains taux de travailleurs et travailleuses actives, se déplaçant hors et dans Noisy, il y a le pôle d’activité au Mont d’Est, les lycées, collèges, élémentaires, etc., les repas à domiciles.. Disons, hors petit-déjeuner, 30 000 repas le midi et 63 000 le soir, en imaginant aussi des ratios de travailleur·euses nocturne, de sorties, etc. On peut dire, je pense 15 tonnes de nourriture le midi, 30 tonnes le soir, tous les jours. Ce qui, finalement, mesure 45 m3, pas énorme, ça tient largement, pas si impressionnant que je pensais, un cube de 3.56 mètres de côté. On pourrait simplement le poser là, au milieu de la place, et laisser aller les gens dessus, ce serait filmé, retransmis à heure de grande écoute, un roman à la Stephen King.
J’installe un outil de gestion de modèles d’IA, ollama, en local sur mon ordinateur. Ce qui me permet de télécharger le modèle Mistral, un modèle français open-source, créé dans de bonnes conditions, non commerciales, sans travail du clic. Le tout est un jeu d’enfant à installer. Trois commandes linux, et c’est terminé. C’est un petit cerveau, 10 à 100 fois plus petit que les solutions privées américaines, mais il peut se configurer finalement comme on veut, n’utilise pas mes propres travaux, questions, données personnelles, etc. Mais il est si simple d’usage, d’installation, qu’il pose des questions non pas en amont, mais en aval : concernant l’utilisation potentielle à des fins malveillantes ou la génération de contenus biaisés. Ce n’est pas parce qu’on quitte la console d’ollama avec /bye que ça s’arrête de tourner, attention à la mémoire.

Quelques doutes quant au nouveau point de vue dans RRK. Ne devrais-je pas revenir à ce récit subjectivé, et travailler ce subjectif-là ? J’aurais alors deux versions du roman.
La révolution fasciste est mondiale. Liens entre les continents, les riches, et la "culture" derrière ça, si répandue, celle du profit, du plus fort, du blanc, de l’homme. Les riches s’envoient leurs pauvres se faire la guerre. De telles évidences si bien ancrées. En face : quelle organisation ouvrière internationaliste pourra faire face ? Et accueillir un rêve de Révolution susceptible d’entraîner une véritable résistance ? Qu’on demande un peu d’argent pour soigner les gens, un peu d’argent pour développer, à peine, la culture, ce qu’ils appellent la culture — quelle culture ? artistique ? régionale ? politique ? Ce mot de "culture" — qu’on demande un peu d’argent et tout de suite on se fait traiter de dangers pour la République, de dangereux gauchistes idéologiques qui risquent de faire s’effondrer la nation avec l’argent public pestiféré.
Douleur au genou, depuis une semaine, tenace, et je viens seulement de me souvenir qu’une radio, suite à un choc violent sans brisure, avait révélé des traces d’arthrite. Après l’année de la diplopie, ou je ne voyais pas où j’allais, ça risque d’être celle de cette difficulté à marcher. Est-ce que ça peut disparaître avec la fin du froid et de l’humidité ? Ou faut-il que le livre marche, que ça marche ?
Annie Clark a eu trois Grammy Awards, et ça, ça ne veut rien dire, mais c’est bien.
Parfois, j’oublie qu’avant cette mise en forme de mon site, Journal éclaté, j’avais une autre forme, Fragments, chute et conséquences, archivée, fonctionnelle — également figée dans le temps, précisant que j’y ai écrit "1117 textes totalisant près de 3 574 353 signes", aux erreurs de lecture près (bout de code inséré dans les pages, etc., mais le code, ce sont des signes) et que cela représente "environ 2383 pages imprimées, ce qui se vendrait en livre papier (du beau papier) aux alentours de 95.32 €". — et que je peux lier depuis ici n’importe quel article du passé.