Une face et son revers
jeudi 20 mars 2025
19 mars 2025
Wordpress.org est le site où télécharger le logiciel WordPress (qui est open source). Cela signifie qu’il faut alors l’installer sur son propre hébergement web, et se débrouiller avec la configuration technique. Ensuite, il est libre d’usage, on peut faire ce qu’on veut : installer des thèmes, extensions, voir la base de données, modifier le code...
Wordpress dot com est un site commercial, possédé par Automattic (société fondée par Matt Mullenweg, co-créateur du logiciel WordPress). Il s’agit d’une plateforme d’hébergement qui propose de créer une instance de WordPress pour un usage simple et payant, voire très payant. On peut choisir un thème parmi une sélection réduite, le fait même de pouvoir installer un extension est payant (300 € / an !). On ne peut pas modifier le code, on n’a pas accès à la base de données...
L’un est une arnaque, l’autre est juste un logiciel compliqué à prendre en main.
Il y a aussi ça. C’est prévu pour être utilisé par tout le monde, donc : surtout pas de code ! Que des menus, des menus partout, des sous-menus, des menus flottants avec des menus dedans. C’est tellement compliqué que les gens font appel à un développeur pour se débrouiller de l’interface. Bref, autant coder dès le départ...
Après six siècles d’incendie, le feu se mit à prendre des directions qui ne pouvaient se comprendre que par une prise de décision consciente liée à une mémoire, une sélection que le brasier permanent avait dû intégrer dans une forme inconnue, nous restant inaccessible, mais nécessairement présente pour suivre ces trajets et embraser d’une manière tout à fait inédite, optimisée, grandiose.
Ce serait un roman sur une planète où le feu avance en ne consumant rien, au départ, des siècles avant, sans doute quelque chose, mais il grandit et se reproduit comme s’il était un organisme vivant. Peut-être des êtres humains vivraient là dans les creux de l’incendie, sans chercher à l’éteindre, simplement en vivant avec.
Je ne vais pas l’écrire, ou alors en remontant en 1972 pour le publier dans un vieux numéro de Galaxy.
Ici, un mur de lierre déforme le grillage. Dans la rue, une adolescente à airpods dit au téléphone qu’elle a lu le règlement du couvent mais que. La suite se perd dans la ville.
Clayes-Souilly (avec un S) est indiqué sur une carte comme un nom de quartier à Brooklyn. Je ne trouve aucune autre référence. Changement de nom ? Erreur volontaire ? Carte imprimée en banlieue parisienne et clin d’œil des cartographes clayois.es ?
Dans l’oloé, un homme sûr de lui au téléphone prend le ton de qui explique la vie, pour dire qu’ils ont coupé les robinets à tous les courtiers. Et franchement Idriss, écoute, Romain, il va dire quoi ?
Pigeon caméra, par Djalouz.