Une journée ailleurs
vendredi 15 mars 2024
15 février 2024
La migraine du soir s’est transformé agressivement dans la nuit. Je décide de partir aux urgences céphalées à Lariboisière. Je n’y ai jamais été. J’en ai entendu parler. Je sais les cas pires que les miens, vomissements, pendant plusieurs jours etc. Mais est-ce une raison pour se négliger ? Croire qu’on a pas droit à un soin ? Non. Et je l’ai découvert, me dit que j’ai perdu dix, quinze, vingt ans même, là-dessus. Il suffit d’y aller en cas de crise. Interrogatoire. Perfusion adaptée. Repos. Et pour mon nerf n° 6, j’ai même eu droit à une piste, un diagnostic. On essaye les corticoïdes pour désinflammer ça. Je rentre après plus de dix heures passées là-bas, c’était pas inutile. Sur BlueSky quelqu’un m’enverra un lien très utile.
Quand l’interne ma dit ce qu’elle pensait que j’avais, c’était enjouée de voir ça pour la première fois. "Il faudra que j’en parle à mes seniors !" Je suis un cas rare de "Migraine ophtalmoplégique douloureuse récurrente", me lit-elle depuis un livre ouvert comme un grimoire.
Dehors un peu avant 20h. Il fait 15 ou 16 °C. Les terrasses, les conversations, un bruit de ville d’été. Parfois, aucune voiture, aucun moteur, pendant plus de quelques secondes, presque une minute, c’est merveilleux. 20h10, je trouve une pharmacie semi-ouverte près de la Gare de l’Est qui me délivre mon traitement.